Toulouse, Place du Capitole, 16 novembre 2015
Place du Capitole, 16 novembre 2015
Arthur Rimbaud (1854-1891) « Ma bohème » lu écrit
My Bohemia
I ran off, fists in my ragged seams:
Even my overcoat was becoming Ideal:
I went under the sky, Muse! I was yours:
Oh! What miraculous loves I dreamed!
My only pair of pants was a big hole.
– Tom Thumb the dreamer, sowing the roads there
With rhymes. My inn the Sign of the Great Bear.
– My stars in the sky rustling to and fro.
I heard them, squatting by the wayside,
In September twilights, there I felt the dew
Drip on my forehead, like a fierce coarse wine.
Where, rhyming into the fantastic dark,
I plucked, like lyre strings, the elastics
Of my tattered shoes, a foot pressed to my heart.
(translation)
silence
ReplyDelete-
DeleteBeau poeme, et j'aime surtout la derniere photo.
ReplyDeleteBeaucoup se sont penchés sur ce simple cœur rempli de symbole.
DeleteLes poètes ont tant écrit sur et pour la liberté...
ReplyDeleteLongue vie aux poètes!
DeleteLéo est comme moi,Il écrit une des poèmes préférés.
ReplyDeleteque rajouter!
Des lectures qui rapprochent.
DeleteCurieux, et intéressant de lire en Anglais ce beau poème emblématique.
ReplyDeleteLa photo des fleurs est belle...comme un coeur.
Je t'ai répondu sur mon blog, voici un lien pour expliciter mon allusion:
http://zazipo.net/Bistrot-sanglant
Merci, du coup, j'y suis retournée.
DeleteJe suis très touchée par tout se qui se fait, comme ça, ces petits gestes. Malheureusement, je crois que vivre d'amour et d'eau fraîche ne résoudra pas nos soucis qui vont aller croissant...
ReplyDeleteDifficile de répondre par blog interposé bien sur. Il y a des solutions possibles pourtant mais encore faut-il le vouloir et s'y mettre.
DeleteUne minute de silence pour penser aux victimes, c'est peu.
ReplyDeleteCe drame va occuper nos pensées durant des mois...
Trois drapeaux identiques, ou bien ?....
De gauche à droite; le drapeau européen, français et occitan.
DeleteSuperbe mais quelle tragédie que l'on n'oublira pas de si tôt , j'adore Rimbaud
ReplyDeleteIl ne faut pas oublier.
DeleteJ'ai bien du mal à commenter ce matin sur cette affreuse tragédie, d'autant qu'en même temps j'entends à la radio qu'il y a une intervention de la police dans un bastion de barbares à Saint Denis. Sans qu'on le sache, les loups sont et seront toujours dans la bergerie.
ReplyDeleteUne grosse boule dans la gorge n'est ce pas?
DeleteL'émotion a été d'autant plus grande à Toulouse qu'a dû remonter en mémoire les tragédies précédentes qui paraissaient toutefois plus circonscrites (l'explosion de l'usine AZF, les tristes oeuvres de Merah). On se reconstruit, mais on n'oublie pas...
ReplyDeleteJ'ai entendu hier que la minute de silence serait une sorte de prière laique
A propos de la traduction du poème, je m'extasie toujours que Baudelaire ait pu découvrir Poe et le traduire, ce sont ses mots qui lui ont donné tant de force (je l'ai lu quelque part car je n'ai pas lu Poe dans le texte)
Delete« La première fois que j’ai ouvert un livre de lui, j’ai vu, avec épouvante et ravissement, non seulement des sujets rêvés par moi, mais des phrases pensées par moi, et écrites par lui vingt ans auparavant. » (Lettre de Charles Baudelaire à Théophile Thoré, 1864)
DeleteSuperbe cette phrase. La connivence à travers le temps, la rencontre qui ne se fait qu'à travers les mots et les pensées...
DeleteJ'aime bcp "le Parisien Magazine". Ce matin : "et maintenant on fait quoi ?" en couverture, fond noir, deux chaises, une jaune, l'autre grise, deux verres pleins sur une table de bistrot...
DeleteDans le dossier spécial : "Toulouse ville à vif"
"Et maintenant..." avait été ma conclusion pour l'épisode "Charlie H."
DeleteOn pourrait effectivement reposer la même question. Il faut dire que Toulouse est particulièrement touchée directement ou indirectement.
on a tant dit, tant écrit, tant vu, que j'ai perdu mes mots moi aussi !
ReplyDeleteil reste cette grande tristesse et mes pensées pour ceux qui ont
perdu la vie, leur famille et amis
Tant de vies brisées!
DeleteCoucou Thérèse.
ReplyDeletePourrait figurer aussi "Le Dormeur du Val "...
Bonne journée.
A + ☺ ♥ ☼
Oui Daniel, il figurait fièrement parmi les textes alignés sur les minces parapets du Capitole au centre de Toulouse.
DeleteJ'avais appris cette poésie en 5ème. Je crois que c'est la première (d'une longue liste) à m'avoir autant touchée.
ReplyDeleteEt pourtant, l'homme aux semelles de vent dont on a fait un symbole (Le dormeur du val), a mené une drôle de vie. Il aura à peu près tout fait y compris du trafic d'armes.
J'essaie de comprendre aussi...
On se sent déjà mieux d'essayer même si les réponses engendrent à leur tour des questions.
DeleteBien sûr. Nous ne faisons malheureusement pas partie des grands initiés Thérèse mais peut-être qu'une partie des réponses se trouve dans le passé (pas très lointain).
DeleteUn lien qui remonte un peu le moral, le billet a été écrit par un algérien occitan :
http://magydcherfi.com/
Touchée par ce que tu réponds à Cergie :"j’ai vu, avec épouvante et ravissement, non seulement des sujets rêvés par moi, mais des phrases pensées par moi...". » Quelle émotion toujours de toucher par la lecture cette connivence humaine à travers le temps et l'espace !
ReplyDelete