Tu aimerais surement lire « Le journal intime d’un arbre » un poirier à la recherche de ses racines qui vécut 300 ans, écrit par Didier Van Cauwelaert.
Le bon Dieu s'énervait dans son atelier Ça fait trois ans déjà que j'ai planté cet arbre Et j'ai beau l'arroser à coeur de journée Il pousse encore moins vite que ma barbe Pour faire un arbre, mon Dieu que c'est long! (x4)
" Le bon Dieu s'énervait dans son atelier Sur ce maudit baudet qui n'veut pas travailler Je n'arrive pas à le faire avancer Et encore moins à le faire reculer Pour faire un âne, mon Dieu que c'est long! (x4) ... "
J'avais planté un arbre, au bout de 3 années il n'avait pas grandi un soir je lui ai parlé de près et tout bas : ça suffit, c'est ta dernière année si tu ne pousses pas l'année prochaine tu disparais ! et il a poussé ...ce catalpa est devenu énorme !!!
Comme je le comprends ce malheureux pris au piège de la circulation urbaine et de ses nuisances. Mais ce sera pire le jour où il n'y aura plus d'oiseaux pour égayer sa ramure...
Respire Un arbre Mille oiseaux Chanteront dans ta poitrine Mille feuilles Palpiteront sous ta chemise Mille branches Te parleront d'un printemps à naître Un nid d'étoiles Se fichera Où ton cœur bat Et l'écorce des jours Te paraîtra plus légère.
"L'apparition de cet arbre a fait surgir en moi un silence de toute beauté. Pendant quelques instants je n'avais plus rien à penser, à dire, à écrire et même, oui, plus rien à vivre. J'étais soulevé à quelques mètres au-dessus du sol, porté comme un enfant dans des bras vert sombre, éclaircis par les taches de rousseur du soleil. Cela a duré quelques secondes et ces secondes ont été longues, si longues qu'un jour après elles durent encore. Je ne retournerai pas voir cet arbre - ou bien dans longtemps. Ce qui a eu lieu hier m'a comblé. Il me semblerait vain d'en vouloir la répétition. Vain et inutile : en une poignée de secondes, cet arbre m'a donné assez de joie pour les vingt années à venir - au moins."
Il va me faire pleurer cet arbre! En tout cas je compatis! je vais suivre les conseils de Josette et menacer le cerisier du jardin de mes enfants qui refusent de leur faire des cerises.
Un arbre sera toujours un arbre, qu'il soit en ville ou à la campagne et au moins un arbre n'écrit pas.
ReplyDeleteTu aimerais surement lire « Le journal intime d’un arbre » un poirier à la recherche de ses racines qui vécut 300 ans, écrit par Didier Van Cauwelaert.
DeleteLe bon Dieu s'énervait dans son atelier
ReplyDeleteÇa fait trois ans déjà que j'ai planté cet arbre
Et j'ai beau l'arroser à coeur de journée
Il pousse encore moins vite que ma barbe
Pour faire un arbre, mon Dieu que c'est long! (x4)
"
Le bon Dieu s'énervait dans son atelier
Sur ce maudit baudet qui n'veut pas travailler
Je n'arrive pas à le faire avancer
Et encore moins à le faire reculer
Pour faire un âne, mon Dieu que c'est long! (x4)
...
"
Bien trouvé Daniel.
DeleteJ'avais planté un arbre, au bout de 3 années il n'avait pas grandi un soir je lui ai parlé de près et tout bas : ça suffit, c'est ta dernière année si tu ne pousses pas l'année prochaine tu disparais !
ReplyDeleteet il a poussé ...ce catalpa est devenu énorme !!!
CQFD!
DeleteI'm not sure what the message is here.
ReplyDeleteNo real message Sharon, I just came across a couple of trees on this famous boulevard in Paris whose trunks were covered by these messages.
DeleteTa jolie bannière printanière devrait calmer ce malheureux arbre!
ReplyDeleteChaque arbre le long du Printemps avait son drôle de message!
Deletedes arbres manifestants il était temps
ReplyDeleteprécision :je n'ai jamais péché de ma vie
Pour la précision : "good" comme diraient les gens là-bas... :-)
DeleteAlors perso je ne te laisserai pas abattre. Suis comme Idéfix...
ReplyDeleteLike a tree, I can't lie. Beautiful images Thérèse.
ReplyDeletePas facile de vivre heureux près des humains….le contraire semblait facile à Brassens!
ReplyDeleteBon dimanche Thérèse
Comme je le comprends ce malheureux pris au piège de la circulation urbaine et de ses nuisances.
ReplyDeleteMais ce sera pire le jour où il n'y aura plus d'oiseaux pour égayer sa ramure...
Respire
Un arbre
Mille oiseaux
Chanteront dans ta poitrine
Mille feuilles
Palpiteront sous ta chemise
Mille branches
Te parleront d'un printemps à naître
Un nid d'étoiles
Se fichera
Où ton cœur bat
Et l'écorce des jours
Te paraîtra plus légère.
Joël Sadeler - Trente-six chants d'arbres - Lo Païs d'Enfance/Le Rocher - 2001
Interesting find.
ReplyDeletegénial avec ces mots
ReplyDeleteComment triste, ce est cela.
ReplyDelete"L'apparition de cet arbre a fait surgir en moi un silence de toute beauté. Pendant quelques instants je n'avais plus rien à penser, à dire, à écrire et même, oui, plus rien à vivre. J'étais soulevé à quelques mètres au-dessus du sol, porté comme un enfant dans des bras vert sombre, éclaircis par les taches de rousseur du soleil. Cela a duré quelques secondes et ces secondes ont été longues, si longues qu'un jour après elles durent encore. Je ne retournerai pas voir cet arbre - ou bien dans longtemps. Ce qui a eu lieu hier m'a comblé. Il me semblerait vain d'en vouloir la répétition. Vain et inutile : en une poignée de secondes, cet arbre m'a donné assez de joie pour les vingt années à venir - au moins."
ReplyDeleteChristian Bobin
Assez pour me combler moi-même.
Delete(•̃‿•̃)❀
ReplyDeleteUn petit coucou amical chez toi chère Thérèse
ೂ Gros bisous d'Asie et bon dimanche ೂ
Il va me faire pleurer cet arbre! En tout cas je compatis! je vais suivre les conseils de Josette et menacer le cerisier du jardin de mes enfants qui refusent de leur faire des cerises.
ReplyDeleteRéponse chez toi.
Deletenous sommes tous des arbres !
ReplyDeleteI like Christian's comment -- and I really like the last photo.
ReplyDeleteTu as le don pour dénicher les trésors !!
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ReplyDeleteC'est bien émouvant tout ça...
Une autre histoire d'arbre, bien réelle.
Je rencontrais fréquemment ces "marginaux" et tous n'étaient pas alcooliques.
En même temps, à dormir dehors, il faut bien se réchauffer.
A présent il n'y en a plus du tout et à part les déjections canines, les rues et trottoirs sont propres comme des sous neufs.
Comme un arbre dans la ville ?
Parfois, même souvent, je pense qu'il faudrait remettre les compteurs de la France à 0...
DeleteNous sommes tous des arbres, il me semble aussi...
ReplyDeleteYo soy arbol 100 por ciento!!!:) Love the note!
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