Juin 2012, Normandie
Pour : Une pie tant pis...... et deux, tant Mieux.
…
Au sujet de cette dernière, si je suis bien incapable de dire pourquoi c’est une marguerite qu’il faut effeuiller pour connaître ses sentiments amoureux, un détail rassurera les amants superstitieux : la fleur possédant 34 pétales, saufs accidents dus à des doigts trop empressés on termine systématiquement par « à la folie ».
« L’amour au jardin » Alain Baraton, 2014
The daisy
I am summing up here what Alain Baraton says in his latest book “L’amour au jardin” (love into the garden would be a rough translation for the title): Playing “he/she loves me, he/she loves me not…” to discover the feeling of the one you love: the flower having 34 petals, if you are not too clumsy plucking the daisy you end up invariably with “he/she loves me.”
Boléro jaune et tutu blanc,
Fleur d'été et fleur des champs,
Reine des prés, grande ou petite,
Temps heureux,
Marguerite
Je t'aime un peu.
Ton compagnon, le gentil coquelicot
Chemise rouge passion en papier crépon
Et le coeur en gilet noir,
Duo bizarre, du coup,
Marguerite,
je t'aime beaucoup
Les amoureux t'effeuillent allongés dans les champs,
Tu as pour ami de blé les épis,
Jaune boléro, blanc tutu,
Rouge coquelicot et épis d'or,
Sur les talus ou dans les champs,
Marguerite
je t'aime passionnément.
S'est invitée une fleur couleur ciel d'été.
Blanc tutu, rouge coquelicot,
Bleu bleuet et jaune doré,
Vous enchantez les champ et les prés
Des couleur du Pays,
Marguerite,
Je t'aime à la folie.
Puis vient le temps de la moisson
et de la fin des beaux jours.
Les blés sont coupés, vient le temps des labours,
On ne te reverra qu'à la prochaine saison
Alors, là, et surtout,
Marguerite
Je ne t'aime pas du tout.
"Voici mon effeuillage à moi" Claude
*Seconde série de dédicaces aux blogueurs que je visite
le plus souvent.
*Second
series of dedications to honor the bloggers I am visiting the most.
Belle photo Thérèse. Jeune, j'effeuillais les marguerites.
ReplyDeleteTrès nette, ta photo, autant que le commentaire quasi mathématique d'Alain Baraton...qui casse un peu la poésie!
ReplyDeleteJ'ai pourtant l'impression , d'après mes souvenirs, que l'effeuillage ne tombait pas forcément sur "A la folie":
doigts trop pressés ou fleurs mal formées ?
Une bien belle marguerite (leucantème ?)
ReplyDeleteje n'ai jamais compter les pétales merci pour le renseignement ,-)))
That is fantastic wild sunflower, love it.
ReplyDeletecomment pourrait-il en être autrement? on ne peut que m'aimer à la folie....et je confirme car 34 pétales et 6 possibilités la 30° étant pas du tout si on est patient et méticuleux on arrachera le 34° en clamant à la folie!
ReplyDeleteMerci Thérèse de cette pensée amicale.
Ouh là, des maths ? Trop compliqué pour moi ! Ca fait bien longtemps que je n'en ai pas effeuillé une, je dois vieillir, je préfère les regarder !
ReplyDeleteWhat a perfect picture!
ReplyDeletequelle folie !
ReplyDeleteBeautiful photo.
ReplyDeleteBelle et un peu cabot la marguerite, elle courbe la nuque pour entrer dans le cadre de l'image
ReplyDeleteLe Grand Homme a tendance à essayer de se renouveler. Je l'ai entendu dire que le zinnia était sa fleur préférée puis récemment que c'était la pivoine dont auparavant il avait dit qu'elle n'avait pas de parfum...
ReplyDeleteTu sais que je suis motivée par l'onbservation et la photographie de marguerite et que je la cherche partout. Ausi ai-je fait un petit MONTAGE de quelques unes trouvée de ci et de là. J'avais remarqué le peu de pétales de la limousine. Chez la suisse elle sont très longue, dans le Rhône (mon profile) un peu de guingois, la plus régulière semble celle du Vexin.
Photos réalisées sans truquage...
ReplyDeletePar ailleurs, j'ai trouvé l'intéressante suite de Fibonacci.
Je n'y comprends goutte mais j'imagine que Marguerite marie, qui est férue de mathématiques, y serais comme un poisson...
et oui la suite de Fibonacci , le nombre d'or, la divine proportion sont intimement liés.
ReplyDeleteEt je dois dire que j'y consacrais un cours en S avec un plaisir partagé(?)mais réel de mon côté.
ben mince j'en apprends une belle moi qui me suis fatigué bien souvent
ReplyDeletela fin était triste pour les petits pois
I can remember playing that game but it would be sad to pick this pretty daisy apart.
ReplyDeleteBeautiful photo Therese!
ReplyDelete"moi les marguerites, je les mange" dit la vache. Et il est vrai que la vache ne peut pas aimer à la folie un bo(eu)f.
ReplyDeleteAlors ce n'est pas le hasard ? .... On en apprend tous les jours.
ReplyDeleteVoici mon effeuillage à moi :
ReplyDeleteBoléro jaune et tutu blanc,
Fleur d'été et fleur des champs,
Reine des prés, grande ou petite,
Temps heureux,
Marguerite
Je t'aime un peu.
Ton compagnon, le gentil coquelicot
Chemise rouge passion en papier crépon
Et le coeur en gilet noir,
Duo bizarre, du coup,
Marguerite,
je t'aime beaucoup
Les amoureux t'effeuillent allongés dans les champs,
Tu as pour ami de blé les épis,
Jaune boléro, blanc tutu,
Rouge coquelicot et épis d'or,
Sur les talus ou dans les champs,
Marguerite
je t'aime passionnément.
S'est invitée une fleur couleur ciel d'été.
Blanc tutu, rouge coquelicot,
Bleu bleuet et jaune doré,
Vous enchantez les champ et les prés
Des couleur du Pays,
Marguerite,
Je t'aime à la folie.
Puis vient le temps de la moisson
et de la fin des beaux jours.
Les blés sont coupés, vient le temps des labours,
On ne te reverra qu'à la prochaine saison
Alors, là, et surtout,
Marguerite
Je ne t'aime pas du tout.
Josette,
ReplyDeleteCergie pourrait surement y répondre.
Cergi,
Comme j'aime ce montage... tu te dois de faire un billet sur ces marguerites...
Marguerite-Marie,
Me serais-je doutée de toutes ces données? Très certainement non si quelqu'un comme toi et Cergi ne m'avaient mise sur la piste de ce monsieur Pisano.
Le côté généalogie va être revu et corrigé je présume :-)
Bonheur du Jour,
Ne vaudrait-il pas mieux toujours en rester au stade de la poésie en effet?