Cour Henri IV, Le Capitole, Toulouse, décembre 2013
A staged Christmas
Weaving connections
From her ribbons, threads, laces and clothing collections, she is weaving our human stories, connecting people together...
*I am gone to weave links in other countries... come back another day...
See you soon
Tracing a path
She is opening the doors to whatever might bring us together
Coucou Thérèse.
ReplyDeleteTelle l’araignée qui tisse sa toile!!
Tout tissage commence par la chaine...
Bonne journée.
A + :o)
des noms qui font rever , j'aime beaucoup "la traceuse de chemins"
ReplyDeleteMetier interessant. Je me demande ce qu'elle fait 'loin'...
ReplyDeleteCes petits mots mystérieux s'accordent bien aux masques, et au BLANC
ReplyDeleteces liens et ces chemins bien poétiques me plaisent Thérèse je trouve ces idées formidables
ReplyDeletebonne journée
elle tisse des histoires dans une caravane ou une roulotte? joli!
ReplyDelete« Les irréels forment un peuple parallèle aux humains,
ReplyDeleteon ne sait s’il s’agit d’une civilisation millénaire,
d’une tribu futuriste ou d’une espèce méconnue. »
On pourrait remplacer "Irréels" par "Poètes"...
En vaquant sur les rayons de ma bibliothèque, j'ai redécouvert André Hardellet (NRF Poésie Gallimard
ReplyDelete"Clair de lune
Le mitron somnambule, entrevu par un soupirail, vanne un peu de farine et le Grand Gardénal
surprend en flagrant délit trois plâtriers qui n'en mènent pas large.
Ce tapis de lessive - tu n'as qu'à le suivre - te conduira bien vers les forêts d'écrevisses ou le moulin pétrifié. Tout devient cassant comme aiguilles de verre. Il faut de la patience, de la ruse et des pas légers.
Quelques criquets briquets s'allument dans les foins. Voici l'heure des gendarmes à bicornes et des
voleuses en dentelles - elles dorment encore contre la grosse jument pie sous la faux suspendue, violettes vertes.
Chalands nonchalants, quelqu'un parle au fond des écluses, dans le bois qui joue. Ne bouge plus le pavillon de chasse vient à ta rencontre.
Une belette rôde.
Et dire qu'elles dorment encore, Lune - et l'autre !"
Sommeils
André Hardellet est également l'auteur de cette chanson très connue:
ReplyDeleteLe Tremblay
Si tu reviens jamais danser
Chez Temporel, un jour ou l'autre,
Pense à ceux qui tous ont laissé
Leurs noms gravés auprès des nôtres.
Souviens-toi : quand tu l'as choisie
Pour tourner la valse en mineur,
La bonne chance enfin saisie,
Deux initiales dans un cœur.
Pense à ta jeunesse gâchée,
Sans t'en douter, au fil des jours,
Pense à l'image tant cherchée
Qui garderait son vrai contour.
Des robes aux couleurs de valse
Il n'est demeuré qu'un reflet
Sur le tain écaillé des glaces,
Des chansons - à peine un couplet
Mais c'est assez pour que renaisse
Ce qu'alors nous avons aimé
Et pour que tu te reconnaisses
Dans ce petit bal mal famé
Avec d'autres qui sont partis
Vers le meilleur ou vers le pire,
Avec celle qui t'a souri
Et dit les mots qu'il fallait dire.
Oui, si tu retournes danser
Chez Temporel, un jour ou l'autre,
Pense aux bonheurs qui sont passés
Là, simplement, comme les nôtres.
Dans une partie de "Sommeils", intitulée «Métiers et divertissements»André Hardellet décrit d’une façon étrange et poétique et des métiers imaginaires:
ReplyDeletele charmeur d’orage, le chercheur d’échos, le chef des baisers, le semeur de bruits,le poseur de grillons, le surveillant des glaces, le tueur de vieilles…
Très jolis ces noms de métiers imaginaires qui font rêver!
ReplyDeleteTisser des liens, frayer des chemins, comme votre blog, Thérèse, et toutes ces belles photos que vous partagez avec nous.
ReplyDeleteD'étranges créatures pour de beaux métiers. Dommage qu'ils soient imaginaires.
ReplyDeletehow lovely, & wonderfully imaginative!
ReplyDeleteThese are beautiful and just slightly unsettling...
ReplyDeleteOui, merci pour les très belles photos !!! Superbe de poésie, de rare en plein centre, de voyageur, de tendre ...
ReplyDeleteJ'ai vu l'expo en passant au marché de Noël, hélas pas mon appareil ...