ManifestO, 12ème festival d’images
Parmi les exposants: Arno Brignon
The photo language
ManifestO, 12th Images Festival
Among the exhibitors : Arno Brignon
Ceuta, une ville de 85 000 habitants, déclarée indépendante
en 1995, espagnole suite à la guerre de 1859 entre le Maroc et l'Espagne,
pourtant le Maroc revendique Ceuta depuis sa propre indépendance en 1956.
La barrière de Ceuta est longue de 8 kilomètres, certains
disent même 11. Cette barrière délimite
la frontière entre le Maroc et l'Espagne et est financée par l'Europe, Ceuta
faisant partie de l'Union Européenne.
Arno Brignon nous explique à
travers ses photos qu'il y a un
immense trafic entre le Maroc et l'enclave de Ceuta, en autres ces milliers de
femmes marocaines qui chaque jour amènent de la marchandise «ce sont les
portadoras (porteuses) dénommées aussi "mujeres mulas" (femmes
mulets) Elles transportent chaque jour sur leur dos des fardeaux pesant jusqu’à
70 kilos" pour environ 5 euros par voyage.
The
little Spanish enclave in Morocco territory
Ceuta,
85 000 inhabitants, an independent city since 1995, declared Spanish following
the war between Spain and Morocco in 1859 but Morocco has been claiming the
city since 1956 date of its own independence.
The
barrier along Ceuta is 8 kilometers long, some even say 11 kilometers long. The
barrier defines the border between Morocco and Spain and is financed by the
European community, Ceuta being part of the European Union.
Arno
Brignon tells us through these pictures here that there is a huge traffic
between Morocco and the Ceuta Enclave. Among other things that each day
thousands of Morocco women bring
merchandise into Ceuta "these are the -portadoras- (porters) also called
"mujeres mulas" (mule women). Everyday they carry loads up to 70
kilos on their back to earn about 5 euros per trip.
Pour en savoir un peu plus cet article sur deux documentaristes français qui ont passé sept semaines à Ceuta.
To go a little bit further here is an article (in French) about two documentary makers who staid for seven weeks in Ceuta.
Un film documentaire de 2014 "Ceuta, douce prison"
A
documentary movie from 2014 "Ceuta, sweet prison"
On pourrait ensuite parler de Melilla, de Lampedusa...
« Mais je veux me dédier à la vie, au futur de ma communauté. Je refuse d'agrandir encore le cimetière de mon île. Je refuse une politique européenne immorale et honteuse, et la compassion stérile de ceux qui pleurent après la photo d'un enfant mort et ferment leur porte à tous les autres. Vous aussi, refusez ! » a-t-elle exhorté ses auditeurs parisiens, tout en appelant à « construire des politiques communes d'immigration, d'accueil, de sécurité et de lutte contre le terrorisme, pour revenir au projet fondateur de l'Europe, aujourd'hui à l'agonie. »
Giusi Nicolini, maire de Lampedusa, prix Simone de Beauvoir 2016.
« Mais je veux me dédier à la vie, au futur de ma communauté. Je refuse d'agrandir encore le cimetière de mon île. Je refuse une politique européenne immorale et honteuse, et la compassion stérile de ceux qui pleurent après la photo d'un enfant mort et ferment leur porte à tous les autres. Vous aussi, refusez ! » a-t-elle exhorté ses auditeurs parisiens, tout en appelant à « construire des politiques communes d'immigration, d'accueil, de sécurité et de lutte contre le terrorisme, pour revenir au projet fondateur de l'Europe, aujourd'hui à l'agonie. »
Giusi Nicolini, maire de Lampedusa, prix Simone de Beauvoir 2016.
Tempe, Arizona, 2014
(•ิ‿•ิ)✿
ReplyDeleteHello chère Thérèse ! :)
MERCI pour cette belle publication !!! J'aime ces photos qui en disent + que les mots.
Passe une agréable journée !
GROSSES BISES D'ASIE
la première photo symbole de liberté avec l'oiseau qui s'envole au dessus des barbelé, le seconde est tragique et reflète bien l'article... merci pour ces documents
ReplyDeleteA Ceuta je suis allée avant la naissance de notre fille alors que nous vivions au Maroc, j'avais du faire refaire mon passeport qui était périmé, c'est une anecdote piquante assez longue à raconter. Nous avions l'insouciance de la jeunesse et je en me souviens pas avoir vu ces murs...
ReplyDelete"Lampedusa" est un nom si poétique, il me fait penser à Laputa, le "château dans le ciel" de Miyazaki
ReplyDeletehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Ch%C3%A2teau_dans_le_ciel
Lovely pictures and everything you said.
ReplyDeleteJ'aime surtout la premiere photo, avec la mouette survolant la cloture...vers la liberte.
ReplyDeleteCoucou Thérèse.
ReplyDeleteJ'ai le sentiment que l'Espagne à vouloir garder cette enclave lui apporte plus d’inconvénient que d'avantages !
On peut aussi dire que:(tout comme pour l'amour).
La raison d’état a des raisons que la raison n'a pas!
Bonne semaine.
A + :o)
I can't believe those woman carry that huge load every day.
ReplyDeleteCeuta and Lampedusa . . two very isolated places.
ReplyDeleteYour posts are always so intriguing!
ReplyDeletequoi dire et que faire, l'oiseau vole au dessus du mur , pour tous ces hommes et femmes ce n'est pas aussi simple..la deuxième photo est si désolante!
ReplyDeleteBillet comme d'habitude très intéressant parmi ceux qui parlent à nos consciences.
ReplyDeleteQui parle encore de Lampedusa ? Et comment ?
Un poème d'Awa Meité van Til (fille d'Amanata Traoré):
J'irai
Loin de mon pays
Avec ses collines aux aurores parfumées
Avec ses rives qui éclaboussent de gerbes de rires
Avec ses savanes au cœur palpitant de silence
J'irai
Loin des miens
Et ces mélodies qui bercent l'univers entier
Et ces corps de lianes qui s'entrelacent
Et ces femmes aux lèvres serties de lumière
Et nos enfants aux regards a la douceur du miel
J'irai
Loin de moi
Pour être près de vous
Pour que nos cœurs chantent à l'unisson
Pour que la peur et les doutes s'effacent
Pour que les larmes tarissent
Je m'évanouirai sûrement en mer
Pour que vive en vous
L'éternel espoir d'un matin nouveau
Et une petite video qui suggère seulement mais qui me semble tout aussi poignante que les images réelles...
Des photos très fortes qui donnent à penser
ReplyDelete...surtout en ces jours où l'on célèbre la chute du mur de Berlin
ReplyDeleteLa première photo nous fait nous évader, la seconde nous écrase.
Miss Yves l'a particulièrement bien dit...
ReplyDeletecroire encore que la liberté est ailleurs ...
ReplyDeleteFascinating -- I knew nothing about this place. And what powerful photos!
ReplyDeleteNice artwork.
ReplyDeleteNice artwork.
ReplyDeleteº° º°。☆ ★彡 Un petit coucou en passant chez toi ce mardi 11 novembre !
ReplyDeleteBonne continuation chère Thérèse et GROS BISOUS d'ASIE !!!
Not everyone has the chance to be born at the right place, in the right country... and then there are the borders, the walls!
ReplyDeletePeu de murs tombent….tellement de murs sont érigés.
ReplyDeletebelle découverte cette photographe :)
ReplyDeleteJ'aime beaucoup le symbole de l'oiseau qui s'envole par dessus le mur grillagé ! lourd de symbolisme !
ReplyDeleteLes corps énormes de ces femmes porteuses, quel choc ! J'ai mal pour elles, j'ai mal pour un système qu'on fait perdurer parce que le commerce des 'honnêtes gens' y trouve son compte.
ReplyDeleteTrès forte aussi l'image de l'oiseau survolant les fils de fer barbelés. Que la liberté est loin !
C'est où ça?
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