travail délicat sous surveillance. contrairement à toi, mais peut-être est-ce mentalité bretonne, j'aime les cimetières on y trouve tout une histoire surtout dans les petits villages . Le cimetière de l'île de sein n'est pas celui d'une commune du centre Bretagne.
Comme Marguerite-Marie, j'aime les cimetières, petits, grands , célèbres ou non, il sont matière à reflexion et traduisent l'évolution de l'art funéraire , et du regard sur la mort .................................................
Mais où est-ce qu'on les enterre
Deux cent vingt-trois épouses parfaites Trois cent seize maris dévoués Et quant aux bonnes mères Aux excellents pères On n´ peut même pas les compter Cent quarante députés honnêtes Deux cent treize excellents voisins Dans les cimetières Y a qu´à lire les pierres Ce sont tous de petits saints
Mais où est-ce qu´on les enterre, ceux qui sont méchants Qui faisaient pleurer leurs mères, battaient leurs enfants Les antipathiques, tous les renfrognés Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés? Mais où est-ce qu´on les enterre, les vilains râleurs Les huissiers et les belles-mères et les percepteurs Les grippe-sous notoires et les créanciers Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Soixante-quinze plus que centenaires Qui n´ont jamais ni bu ni fumé Quarante hommes d´affaires Que leurs actionnaires Ont tenu à remercier Six douzaines de chastes comédiennes Qui vivaient pour l´art et la beauté Dans les cimetières Y a qu´à lire les pierres Ils seront tous canonisés
Mais où est-ce qu´on les enterre, ceux qui sont méchants Les maquereaux et les mégères, tous les médisants Ceux qu´on croise très vite dans les escaliers Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés? Mais où est-ce qu´on les enterre, les vilains gagas Qui vous parlent des heures entières de leur estomac Les envieux chroniques et les constipés Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Mais où est-ce qu´on les enterre, les gens des guichets Qui se servent d´un formulaire pour vous torturer Tyrans minuscules, petits chefs ratés Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés? Mais où est-ce qu´on les enterre, ceux qui sont méchants Qui faisaient pleurer leur mère, battaient leurs enfants Les antipathiques, tous les renfrognés Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés? {x2}
De la fenêtre de cuisine de notre fille il y a vue sur le cimetière alors dès que l'on voit arriver des terrassiers, on sait qu'il va y avoir un nouvel occupant... Toutefois cette photo me fait surtout penser au film tchèque "Kolja", à tout le cérémonial qui tourne autour des tombes et des cérémonies funéraires et fait vivre des petits métiers.
The last time I was in Paris, I spent and hour or two walking around this cemetery with a friend. It's a beautiful place and so quiet compared to bustle of the city around it.
ne pas faire de fôtes dans les gravures...
ReplyDeletetravail délicat sous surveillance.
ReplyDeletecontrairement à toi, mais peut-être est-ce mentalité bretonne, j'aime les cimetières on y trouve tout une histoire surtout dans les petits villages . Le cimetière de l'île de sein n'est pas celui d'une commune du centre Bretagne.
Photo très vivante!
ReplyDeleteComme Marguerite-Marie, j'aime les cimetières, petits, grands , célèbres ou non, il sont matière à reflexion et traduisent l'évolution de l'art funéraire , et du regard sur la mort
.................................................
Mais où est-ce qu'on les enterre
Deux cent vingt-trois épouses parfaites
Trois cent seize maris dévoués
Et quant aux bonnes mères
Aux excellents pères
On n´ peut même pas les compter
Cent quarante députés honnêtes
Deux cent treize excellents voisins
Dans les cimetières
Y a qu´à lire les pierres
Ce sont tous de petits saints
Mais où est-ce qu´on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leurs mères, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Mais où est-ce qu´on les enterre, les vilains râleurs
Les huissiers et les belles-mères et les percepteurs
Les grippe-sous notoires et les créanciers
Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Soixante-quinze plus que centenaires
Qui n´ont jamais ni bu ni fumé
Quarante hommes d´affaires
Que leurs actionnaires
Ont tenu à remercier
Six douzaines de chastes comédiennes
Qui vivaient pour l´art et la beauté
Dans les cimetières
Y a qu´à lire les pierres
Ils seront tous canonisés
Mais où est-ce qu´on les enterre, ceux qui sont méchants
Les maquereaux et les mégères, tous les médisants
Ceux qu´on croise très vite dans les escaliers
Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Mais où est-ce qu´on les enterre, les vilains gagas
Qui vous parlent des heures entières de leur estomac
Les envieux chroniques et les constipés
Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Mais où est-ce qu´on les enterre, les gens des guichets
Qui se servent d´un formulaire pour vous torturer
Tyrans minuscules, petits chefs ratés
Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés?
Mais où est-ce qu´on les enterre, ceux qui sont méchants
Qui faisaient pleurer leur mère, battaient leurs enfants
Les antipathiques, tous les renfrognés
Que personne n´a jamais, jamais, jamais regrettés? {x2}
Marie-Paule Belle
faut pas avoir la main qui tremble...bien vu la photo
ReplyDeleteDe la fenêtre de cuisine de notre fille il y a vue sur le cimetière alors dès que l'on voit arriver des terrassiers, on sait qu'il va y avoir un nouvel occupant...
ReplyDeleteToutefois cette photo me fait surtout penser au film tchèque "Kolja", à tout le cérémonial qui tourne autour des tombes et des cérémonies funéraires et fait vivre des petits métiers.
http://en.wikipedia.org/wiki/Kolya
Coucou Thérèse.
ReplyDeleteIl se nommait Pierre Tombale, un nom prédestinée...
Nul n'a hâte de voir Charon le Nocher!
Très bonne soirée. A + :))
The last time I was in Paris, I spent and hour or two walking around this cemetery with a friend. It's a beautiful place and so quiet compared to bustle of the city around it.
ReplyDeletej'aime les cimetières, en simple visiteur ...
ReplyDeleteJe crois que c'est la première fois que je vois ça...
ReplyDeleteInteresting scene.
ReplyDeleteDU travail, plus que du recueillement.
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