Place du Capitole, Cour Henri IV, Toulouse, septembre 2014 (Zaubitzer)
Olivier Hodasava
Voyage virtuel de plusieurs années à travers les 50 états des États-Unis à l'aide de Google Street View!
Years long trip across the fifty states of the USA with the help of Google Street View!
Il en est sorti un livre “Éclats d'Amérique : Chronique d'un voyage virtuel” 160 histoires de fiction.
« Je ne suis pas un touriste. Mais chaque jour, je voyage. Chaque jour, je me pose à un endroit , Manchester, Las Vegas, Tokyo, Krasnoiarsk, Salem ou Montluçon. J’avance. J’arpente. J’observe. Seulement mes pas ne sont pas des pas mais des clics sur une souris… »
Une projection sur écran « Dreamland Highway » d’Antoine Ferrando d’après l’œuvre d’Olivier Hodasava:
A book came out of it “Éclats d'Amérique : Chronique d'un voyage virtuel” 160 science-fiction stories.
I am not a tourist. But everyday I am travelling. Everyday I find a spot in Manchester, Las Vegas, Tokyo, Krasnoyarsk, Salem or Montluçon. I move forward. I tour. I observe. However my steps are not steps but mouse clicks. Olivier Hodasava
A screen projection « Dreamland Highway » by Antoine Ferrando inspired by Olivier Hodasava:
Stephan Zaubitzer “Grands écrans”/Big screens
Fresno, USA, 2013
Une série, réalisée sur dix ans, de photos, salles de cinéma des centres ville à travers le monde, de Stephan Zaubitzer qui pose la question du temps qui passe, de la place de l’humain dans l’espace urbain.
A series of photos, over a ten-year period, of city-center movie-theaters around the world by Stephan Zaubitzer which raise the question of time passing, of man’s place in the urban space.
Meknes, Maroc, 2014
Une photo, aussi réussie soit-elle, ne restitue jamais toute la réalité. Ce voyage immobile me parait assez vain.
ReplyDeleteNous en sommes tous là à voyager par clics successifs et comme Alain, je pense que rien ne vaut la réalité quitte à en faire une photo dans un deuxième temps si cela nous plait :o)
ReplyDeleteBeaucoup de liens, comme autant de fenêtres à ouvrir: j'y reviendrai!
ReplyDeleteCoucou Thérèse.
ReplyDelete"Street View" est un bon moyen de rêver de découvrir des paysages, des voyages que nous ne ferons jamais.
Je trouve la un moyen incomparable de revisiter un endroit parcouru trop brièvement!
Contrairement à Alain je crois au voyages immobile, il y a plusieurs façons de le faire si nous les présentons cela doit être fait de façon dynamique et imaginative.
C'est comme la lecture, nous ne voyons pas les lieux, les faits autrement que dans l'imaginaire.
Qui dira que le le créateur de Tintin n'a pas fait une œuvre alors que la base de ses histoires est conçue à partir d'images...La est tout le talant d'un conteur, d'un poète !
Notre culture serais bien pauvre si nous devions nous contenter que des choses que nous avons vécues ou vues de nos yeux .
Ce n'est bien sur pas le seul moyen, les récits, les livres, les histoires contées y participent grandement, les blogs aussi...
Bisous.
Bon weekend A + :o)
Some very interesting photo projects.
ReplyDeleteJ'aime et partage l'avis de Daniel.
ReplyDeleteIl est vrai que je suis casanière et curieuse à la fois….
Bonne fin de semaine
Grand merci à Daniel de formuler clairement ce que je pense.
ReplyDeleteLe vécu ne pourra jamais rivaliser avec la magie du virtuel.
Et, vice-versa, le vécu ne remplacera jamais l'expérience vivifiante de l'exercice au grand air :-)
L'un comme l'autre ont leurs avantages, comme leurs inconvénients.
Côté pratique, Google Maps est irremplaçable pour visualiser à l'avance les difficultés d'un itinéraire, à pied ou en voiture. Du moins dans les endroits où sa caméra est passée, of course !
Bises et belle fin de semaine, Thérèse
Zut ! je voulais dire : le "virtuel" ne remplacera jamais l'expérience vivifiante de l'exercice au grand air !
ReplyDeleteMerci a ceux qui ont deja commente.
ReplyDeleteThanks to the ones who already commented.
Oui a revisiter les details, voir ceux que l'on ne verra jamais, s'inventer peut-etre aussi des vies a tous ceux que l'on croise sans pour autant connaitre quoi que ce soit de leur vie ou de leur etat d'ame du moment. Mais non a ceux qui peuvent egalement marcher au dehors et aller a la rencontre de l'inconnu.
Les clics en diront plus sur le livre d'Olivier Hosadava.
N'oubliez pas de noter le cote attractif de ces salles de cinema photographiees par Stephan Zaubister au dela meme de l'Amerique.Poses la devant nos yeux, lugubres mais tellement beaux! Resistance du temps qui passe.
je ne comprends pas bien sur google street USA tu as les visages des passants ?
ReplyDeleteL'idée n'est pas mauvaise. Je crois que je vais m'asseoir un moment sur l'une des chaises de la première photo et contempler...
ReplyDeleteBergson, aux USA on considère que quand tu sors de chez toi, tu es dans un espace public... et que tu n'as droit à aucune protection particulière.
Bergson,
ReplyDeletePlus de precisions ici en anglais.
Il faut mieux voyager en photos que de ne pas voyager du tout car ce n'est pas donné à tout le monde.
ReplyDeleteLe partage de photos de voyages sur les blogs permettent à certains de faire un voyage virtuel mais ô combien intéressant en enrichissant.
Idem pour les expos.
Wonderful shots.
ReplyDeleteet bien elle en soulève des questions cette expo !!
ReplyDeleteBeautiful shots of the artists, superb lay out. Thanks Thérèse.
ReplyDeleteJe vais très souvent me balader sur Google street view, c'est comme Picasa autrefois, ça fait voyager et surtout rêver pour trois fois rien : un clic.
ReplyDeleteLe commentaire de ton ami Daniel est magnifique, il exprime parfaitement tout ce que je ressens.
Si je voyage, je vais garder la mémoire des paysages somptueux (ou pas...) que j'aurais vus mais en lisant un bouquin écrit par un autochtone et quel qu'il soit, je vais m'imprégner de son pays "de l"intérieur" et me fabriquer des images mentales indélébiles parce que liées aux mots (même si j'ai parfois envie d'aller vérifier sur Google...).
Par exemple j'ai lu trois livres d'Auður Ava Ólafsdóttir et bien jamais je n'aurais appréhendé l'Islande à ce point malgré le nombre de voyageurs qui en publient des photos.
De la même façon, je viens de terminer "La deuxième personne" de Sayed Kashua, un israëlien palestinien et "Dans le silence du vent" de Louise Erdrich : j'étais dedans, dans leur corps, dans leur pensée, dans leur regard sur les choses et les gens et ça c'est magique parce que personne ne pourra me l'enlever (pas même un tremblement de terre).
Ce qui m'a presque uniquement intéressée dans le peu de voyages que j'ai faits, c'est la rencontre parce que je ne pense pas qu'on puisse connaître vraiment un pays (ou une région) sans se frotter de près à ses habitants.
Mais peut-être que j'ai tort...
J'ai visité tes liens, ils sont très intéressants et certaines salles de cinéma sont poignantes (jusqu'en 2013 je m'occupais d'un tout petit ciné-club).
@ bientôt Thérèse
A fascinating concept!
ReplyDeleteAn interesting way to see the world. I can foresee a time when one can view and converse with others in foreign lands via skype-type installations in public places.
ReplyDeleteles voyages virtuels ou les photos me donnent juste envie d'y aller en "vrai"
ReplyDeleteToulouse! Mais que cette ville est belle et dire que je ne l'ai pas encore visitée. avec Lyon, c'est une de mes grosses lacunes.
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