Tournefeuille, médiathèque, septembre 2014
ManifestO, 12ème festival d’images
Parmi les exposants:
Arno Brignon
The photo language
ManifestO, 12th Images Festival
Among the exhibitors : Arno Brignon
Ceuta, une ville de 85 000 habitants, déclarée indépendante
en 1995, espagnole suite à la guerre de 1859 entre le Maroc et l'Espagne,
pourtant le Maroc revendique Ceuta depuis sa propre indépendance en 1956.
La barrière de Ceuta est longue de 8 kilomètres, certains
disent même 11. Cette barrière délimite
la frontière entre le Maroc et l'Espagne et est financée par l'Europe, Ceuta
faisant partie de l'Union Européenne.
Arno Brignon nous explique à
travers ses photos qu'il y a un
immense trafic entre le Maroc et l'enclave de Ceuta, en autres ces milliers de
femmes marocaines qui chaque jour amènent de la marchandise «ce sont les
portadoras (porteuses) dénommées aussi "mujeres mulas" (femmes
mulets) Elles transportent chaque jour sur leur dos des fardeaux pesant jusqu’à
70 kilos" pour environ 5 euros par voyage.
The
little Spanish enclave in Morocco territory
Ceuta,
85 000 inhabitants, an independent city since 1995, declared Spanish following
the war between Spain and Morocco in 1859 but Morocco has been claiming the
city since 1956 date of its own independence.
The
barrier along Ceuta is 8 kilometers long, some even say 11 kilometers long. The
barrier defines the border between Morocco and Spain and is financed by the
European community, Ceuta being part of the European Union.
Arno
Brignon tells us through these pictures here that there is a huge traffic
between Morocco and the Ceuta Enclave. Among other things that each day
thousands of Morocco women bring
merchandise into Ceuta "these are the -portadoras- (porters) also called
"mujeres mulas" (mule women). Everyday they carry loads up to 70
kilos on their back to earn about 5 euros per trip.
Pour en savoir un peu plus
cet article sur deux documentaristes français qui ont passé sept semaines à Ceuta.
To go a little bit further here is an article (in French) about two documentary makers who staid for seven weeks in Ceuta.
On pourrait ensuite parler de Melilla, de Lampedusa...
« Mais je veux me dédier à la vie, au futur de ma communauté. Je refuse d'agrandir encore le cimetière de mon île. Je refuse une politique européenne immorale et honteuse, et la compassion stérile de ceux qui pleurent après la photo d'un enfant mort et ferment leur porte à tous les autres. Vous aussi, refusez ! » a-t-elle exhorté ses auditeurs parisiens, tout en appelant à « construire des politiques communes d'immigration, d'accueil, de sécurité et de lutte contre le terrorisme, pour revenir au projet fondateur de l'Europe, aujourd'hui à l'agonie. »
Giusi Nicolini, maire de Lampedusa, prix Simone de Beauvoir 2016.
We could
then switch to Melilla or to Lampedusa…
Tempe, Arizona, 2014